Titre : Les Ames brûlées
Titre original : The Gargoyle
Auteur : Andrew Davidson
Trad. de l’anglais (Canada) par Natalie Zimmermann
663 p.
Pocket, 2010 (14084)
Résumé :
Que feriez-vous si vous vous réveilliez sur un lit d’hôpital, le corps brûlé et couvert de cicatrices? Il ne vous resterait qu’à attendre la mort. A moins qu’un ange passe votre porte… C’est le destin hors norme du héros des Âmes brûlées. L’accident terrible qui le met sur la voie mystique de sa rédemption. Et le début d’une aventure hallucinante, du Moyen Âge à nos jours, de l’enfer à l’amour.
Ce que j’en ai pensé…
Et voici enfin mon billet pour le challenge
Un mot des titres de Calypso. J’avoue que je m’y suis prise tard pour lire ce petit pavé de 660 pages!
Les Ames brûlées, c’est l’histoire de deux destins, c’est une histoire d’amour, de courage. C’est une histoire dense, riche, passionnante, parfois déconcertante. Cette histoire c’est le héros qui nous la raconte. Il nous met directement en situation : c’est un acteur porno. Il se drogue, boit, profite à fond de la vie jusqu’au jour où il va avoir un accident de voiture. Ce début de roman est assez dure car il va nous décrire ses douleurs, ses brûlures… Par ce récit, je me suis attachée à ce personnage, à sa souffrance. J’ai eu de l’empathie pour lui. Et après cet accident, il va nous narrer son parcours vers la « guérison », son combat de grand brûlé. J’ai eu parfois l’impression de faire partie de sa vie car il partage avec le lecteur vraiment toutes ses impressions, ses pensées, les démarches médicales, etc. Il ne nous cache rien ni de son présent, ni de son passé (ce n’était pas vraiment quelqu’un de bien) ni de son futur (et de ses envies de suicide, ce qui peut se comprendre…). Jusqu’au jour où il va faire la connaissance d’une sculpteuse schizophrène : Marianne qui est persuadée qu’ils s’aiment depuis le Moyen âge alors qu’elle était bonne sœur dans un couvent. Et petit à petit, elle va lui conter leur histoire. Ces passages plus historiques sont vraiment travaillés par l’auteur. On sent qu’il a pris le temps pour faire des recherches et ainsi rendre plus crédible ces récits. Le héros de son côté va à la fois étudier la maladie de Marianne et l’Histoire pour trouver une faille dans le récit de Marianne (il ne veut pas y croire et essaie de se convaincre aussi je pense!).Au fur et à mesure des visites, des affinités vont se créer, des sentiments amoureux vont se tisser, une complicité va naître.
Je ne veux pas vous en dire plus pour vous laisser découvrir ce magnifique roman qui est pour moi à la fois un roman d’amour, un roman de courage, une ode à la vie, à l’espoir. Ce n’est pas un roman facile. On ressort de sa lecture éprouvé, ému, déconcerté.
Roman lu dans le cadre du challenge Un mot, des titres de Calypso.
Ce mois-ci le rdv était avec le mot AME. (les billets des autres participants)
Rendez-vous maintenant le 15 juillet 2012 avec un nouveau mot : FILLE
J’ai quelque chose dans ma PAL , il est sorti des étagères! J’espère juste être à jour cette fois! 😛
Un avis positif m’encourage car il est dans ma PAL et je vais le lire pour le challenge à deux.Merci 🙂
On en ressort déconcerté, oui ! C’est un roman foisonnant. J’ai hâte de pouvoir lire autre chose de l’auteur…
Merci pour ton billet !
Je ne sais pas ce qu’il a écrit d’autres mais si c’est de ce niveau je pense que j’aimerai lire autre chose de lui aussi! 😀
J’espère qu’il te plaira! En tout cas on a bien choisi dans ta PAL!!
Je l’ai aussi beaucoup aimé. C’est fou mais ça donne envie d’y croire!
Oui par moment, je crois que le lecteur se met un peu à la place du héros et commence à croire ce que raconte Marianne!
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j’en garde un très beau souvenir!!
j’avais eu du mal à y entrer mais une fois dedans, wouaw!!! les histoires dans l’histoire m’avaient énormément plu!
Oui ces histoires sont très belles. Au début je me demandais en quoi ça allait servir le récit mais on comprend vite l’interêt!
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J’ai aussi voulu lire ce livre pour le challenge de Calypso, sauf que je ne l’ai toujours pas fini. Je suis en pause au alentour d’une cinquantaine de page. J’ai beaucoup de mal, notamment avec la narration à la première personne et les interpellations du héros.
C’est vrai qu’il faut s’adopter l’atmosphère et la narration de ce roman. J’espère que tu arriveras à avancer.
Mon avis est complètement différent du tien : dès le début de ma lecture, j’ai pris en grippe l’auteur… Du coup, je n’ai pas cru un seul instant à cette histoire.
Ah bon? pourquoi l’as-tu pris en grippe? le style? le récit?
un roman très spécial!
oui et qui marque!