Roman jeunesse

Black out de Brian Selznick

Titre : Black out

Titre original : Wonderstruck

Auteur : Brian Selznick

trad. de l’anglais par Danièle Laruelle

636  p.

Bayard jeunesse, 2012

Résumé :
Lac Gunflint, Minnesota, juin 1977. (L’histoire en mots). Ben Wilson, sourd de naissance d’une oreille, fait chaque nuit le même cauchemar… Des loups sont lancés à sa poursuite. Mais pourquoi ces bêtes le traquent-elles ainsi ?

Hoboken, New Jersey, octobre 1927. ( L’histoire en images). Rose, une fillette sourde-muette, est seule dans sa chambre. Sa mère lui interdit de sortir. Alors, Rose contemple New York, et découpe des photos de stars dans un magazine…

********************
Casting
Ce roman se passe à deux époques différentes avec deux personnages différents : Ben Wilson en 1977 et Rose, 1927. Le destin va-t-il les faire se rencontrer? Qu’ont-ils en commun?
Ben est un petit garçon très curieux. Il est à moitié sourd de naissance. Sa mère vient de décéder et il se retrouve à la charge de son oncle et de sa tante. Un soir, alors qu’il fait des recherches depuis chez lui pour retrouver son père, il passe un coup de téléphone. L’orage gronde et la foudre tombe sur la maison et passe par les cables téléphoniques. Quelques jours après il se réveille complètement sourd, coupé du monde. Malgré cela, il va quand même partir seul à New York toujours à la recherche de ce père.
Rose, quant à elle, est une petite fille surprotégée par son père. Elle est sourde et muette. Elle a un précepteur, ne cotoie pas d’autres enfants. Elle collectionne photos et articles sur une mystérieuse actrice, reine du cinéma muet. Au moment de l’avènement du parlant, elle va décider de fuir son foyer, et de partir à la recherche de cette actrice à New York.

********************
Mon avis
Ce roman est juste sublime. Un régal pour l’imagination et pour les yeux! En effet, tout comme le précédent roman de Brian Selznick, L’Invention d’Hugo Cabret, la narration a un double niveau : l’histoire de Ben se fait par les mots, celle de Rose par les images… illustrations faites au crayon, en noir et blanc. La magie du coup de crayon de l’auteur fait qu’on capte l’histoire rapidement, ainsi que les émotions de cette petite fille. Encore une fois, avec cette technique, l’auteur donne une dimension cinématographique à son oeuvre, en créant à la fois une mise en abyme, du suspens, une dynamique à son double récit. On perçoit assez vite les similitudes dans la vie de nos deux héros : leur handicap, leur solitude, leur tristesse, leur espoir… On se demande où va en venir l’auteur… parce que même si cinquante ans séparent nos deux jeunes gens, on se doute qu’ils ont un point commun, que leur destin doit se croiser à un moment ou à un autre.
En ce qui concerne l’intrigue, voire même les intrigues, elles sont bien construites. On sent qu’il sait où l’auteur veut mener ses personnages et son lecteur. Il manie un vocabulaire simple mais efficace. L’histoire coule toute seule malgré l’épaisseur du roman qui peut faire peur. Quant aux personnages, on s’y attache très vite. On a envie que chacun arrive à sa quête. Et j’ai beaucoup apprécié le dénouement triste mais avec une pointe d’espoir.

En bref…
Un roman magique rempli d’images, d’émotions, de sensations! à lire pour voyager dans son imagination!

3 réflexions sur “Black out de Brian Selznick

  1. pas du tout réussi à entrer dedans. j’ai même arrêté ma lecture en cours de route c’est dire (et ça m’arrive rarement). pourtant j’avais adoré son précédent mais là les deux histoires parallèles l’une en texte, l’autre en image… difficile de compréhension pour le lectorat auquel il s’adresse à mon avis…

  2. Pingback: Bilan Janvier 2013 « Azilis

Un petit mot ?