Titre original : What Nora Knew
Auteur : Linda Yellin
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Elodie Coello
352 p.
Résumé :
dire qu’un « Je ne le veux pas » aurait été mal vu face à un si bon parti. Mes proches comme mes moins proches me répétaient sans cesse qu’Evan Naboshek – de la compagnie Naboshek, Halla et Weiss – était le mari idéal.
Ce que j’en ai pensé
La vie selon Nora est un roman chick-lit sympathique à lire.
L’héroïne, Molly, est une jeune divorcée. Elle est journaliste pour un magazine en ligne. Son rôle : tester les idées farfelues de sa chef! Et elle en a beaucoup! C’est le genre de chef cyclothymique (par certains aspects, elle m’a fait penser à la détestable responsable d’Andrea dans Le Diable s’habille en Prada) . Molly, elle, rêve d’avoir sa propre chronique dans ce journal : ce serait le début de la gloire, une façon de se faire connaître du public et de pouvoir un jour publié ses écrits. Son mariage s’étant mal fini, elle ne croit plus en l’amour. Certes, elle a un petit ami – Russell mais ce n’est pas la panacée. Entre eux, il y a de la tendresse mais surtout une certaine routine et une forme d’indulgence de la part de Molly. Elle ne sent pas complètement elle-même avec lui, doit faire beaucoup de concession. Mais elle se dit que de toute façon elle ne trouvera jamais mieux, que cette relation est « confortable ». L’ironie du sort veut qu’on lui confie L’article du mois : l’Amour (à la façon de Nora Ephron, scénariste de Quand Harry rencontre Sally).
Molly est le genre d’héroïne énervante mais attachante. Énervante parce qu’elle pourrait être heureuse mais elle ne s’entoure pas des bonnes personnes et que par moment son comportement va à l’inverse de ses désirs! Attachante parce qu’elle a un besoin d’amour qu’on peut comprendre, et on comprend aussi qu’elle ait perdu espoir de trouver chaussure à son pied avec toutes ses mésaventures. Attachante parce qu’on a envie qu’elle trouve le bonheur. J’ai beaucoup aimé son humour grinçant et ironique, ses petites piques envoyées à la face d’un Cameron hautain tout particulièrement. Leurs dialogues sont assez savoureux d’ailleurs.
Le tout se lit vite : on est pris dans la « tornade » de la vie de Molly. Ce n’est certes pas une romance qui renouvellera le genre mais j’ai passé un bon moment en compagnie de cette héroïne
Je me le note en cas de besoin chicklit 🙂
Je demeure plus ou moins tentée… j’espérais trouver quelque chose à la Harry et Sally (Nora ephron oblige) mais bon… ça ne ressort pas des billets…
euh…comment dire… je n’ai jamais vu Quand Harry rencontre Sally donc je ne peux pas vraiment dire si on y retrouve ou non des éléments! 😛